Description :
Les marques installées au Passage Thiaffait vous accueillent autour d'ateliers mêlant savoir-faire et tendances de la saison. Mariage, cuir, bujoux, photos... venez rencontrer les créateurs et participez aux animations de la journée dans le cadre atypique du Passage Thiaffait.
Description Longue :
Naissance de la Maison Thiaffait Cette ancienne propriété des prêtres de l’Oratoire appartenait à l’architecte Léonard Detours. Jean-François Breyton et Jean-Marie Casati s’en rendront acquéreur le 13 septembre 1800. Cette propriété deviendra le clos Casati. C’est en 1823 que François-Félix Thiaffait, membre du bureau de Bienfaisance de la Société d’Agriculture de Lyon et Président de la Société d’Instruction Elémentaire du Rhône, s’en portera acquéreur. François-Félix Thiaffait commence, en 1826, le perron donnant actuellement sur la rue René Leynaud. L’alignement pour la construction de la maison Thiaffait est donné en 1827. La diversité des premiers occupants : Ce vaste corps de bâtiment, divisé par une allée centrale, est occupé par un grand nombre de logements. M Thiaffait occupe alors un appartement situé sur la cour et dispose de 6 pièces. Une marchande de nouveautés et trois rentières sont également installées dans ces bâtiments. Différentes professions telles qu’un fabricant de carton, un relieur de livre, un mécanicien, un médecin, un coiffeur, un instituteur, un professeur de langues et un peintre, apportent un peu de diversité au sein de la communauté des métiers liés à la soierie (marchands, fabricants, apprêteurs, liseurs de dessins, dévideurs, …). Pour des raisons de profits rapides, les acquéreurs du clos Casati se hâtent de faire construire, sans demander d’autorisation municipale et sans tenir compte des directives de Coillet (géomètre de la Ville de Lyon, chargé de l’élaboration du plan général des ouvertures des rues en 1824). Les différents propriétaires privés établissent des accords entre eux pour que des percements de voix à l’intérieur de leurs domaines soient réalisés. Ces rues devront desservir les lotissements nouvellement créés. La création de rues par des propriétaires privés n’est pas rare, ni spécifique à Lyon. En effet, la petite voirie demande de gros investissements que les municipalités de l’époque ne sont pas capables d’assumer. Aussi, les passages Thiaffait et Mermet relèvent d’initiatives privées. Ils assurent la liaison entre la rue Vieille Monnaie (actuelle rue René Leynaud) et la rue du Commerce (actuelle rue Burdeau ) par un système d’escalier. Le passage entre ces rues qui, à l’époque, ne pouvait s’effectuer que par la montée Saint-Sébastien, faisait cruellement défaut. De nos jours: A la fin des années 80, la traboule est particulièrement dégradée pourtant sa position privilégiée au cœur des pentes de la Croix-Rousse attire l’attention des pouvoirs publics qui ont déjà engagé de multiples opérations de réhabilitation dans le quartier. C’est en 1994 que la collectivité charge la SERL d’acquérir les immeubles du Passage Thiaffait. Celle-ci assure le montage complexe de l’opération et va ensuite rétrocéder 34 logements à l’OPAC. En 1998 des travaux de réhabilitation de l’ensemble de la traboule seront entrepris et dureront 2 ans. L’allée centrale est également restaurée afin de réaffirmer le cachet architectural du Passage Thiaffait.
