Description Longue :
Carte d'identité. Localisation : Rhône, Grigny Superficie : 9000 m2 Diamètre : 114 m Hauteur sous charpente : 11 m Année de construction : 1945 Matériaux : béton et acier Entreprise de construction : Boussiron Ingénieur : Nicolas Esquillan La première rotonde a été construite lors de la création du dépôt en 1880. Le cœur du bâtiment de forme circulaire est une plaque tournante qui permet de desservir les voies rayonnantes convergeant vers ce centre et réservées au stockage et à l’entretien des locomotives. En 1926, la coupole entrainant des problèmes d’aération et la verrière noircie par la fumée furent supprimées. Considérablement touchée par les bombardements, cette rotonde devenue obsolète pour la maintenance des nouvelles machines sera démolie lors de la restauration du dépôt en 1979. Seuls vestiges de ce bâtiment, il subsiste aujourd’hui sur le terrain deux pans de murs aux chaines d’angle en pierre harpées, contre lesquels s’appuient des ateliers de bric et de broc. La rotonde que nous connaissons actuellement était appelée la remise. C’est une rotonde de type G, modèle créé par la compagnie PLM, caractérisé par ses 3 niveaux successifs de voûtes rayonnantes. Un premier bâtiment fut construit de 1914 à 1920. Le sous-sol instable constitué d’alluvions du Rhône et siège de la nappe du confluent Rhône Garon imposa des fondations sur pieux en béton, d’une profondeur de 8m, reliés entre eux à la partie supérieure par une semelle en béton armé. L’édifice était à un parc découvert, c’est à dire qu’il ne couvrait pas la totalité du parc rayonnant. Il comportait 34 voies rayonnantes avec fosses plus 11 petites du côté de l’avenue Berthelot, et la plaque tournante d’origine fut remplacée en 1924 par un pont tournant électrifié de 24 mètres de diamètre. L’édifice fut pulvérisé par les bombardements lors de la seconde guerre mondiale. A la libération, il fut important de remettre rapidement en activité le triage et de rétablir les voies de communication. Ainsi, une rotonde identique à la remise, celle que nous connaissons aujourd’hui, fut alors reconstruite en un temps record par l’entreprise Boussiron. Après son rachat par la société PICHON, en 1974, l’édifice est coiffé d’une toiture. La charpente métallique qui supporte la couverture légère en onduline de fibrociment préserve un volume cathédral à l’intérieur. Enfin en 1979, le parc sera complètement clos par l’ajout d’un volume de bureaux pour acquérir la physionomie que nous lui connaissons. Ce lieu a été dessiné par la fonction et les contraintes. Les volumes, l’espace au sol, les rythmes, les fosses, les franchissements ne devaient rien au hasard. Suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale, la rotonde ferroviaire que nous connaissons est reconstruite en 1945. Le bâtiment est édifié très vite, grâce au savoir-faire de l’entreprise Boussiron, et à l’utilisation novatrice des voutes minces de béton précontraintes. L’entreprise spécialisée dans les constructions en béton armé a été créée par M. Simon Boussiron, formé chez Eiffel, en 1899.
